Flores, folhas e frutos novos - lódãos

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Todos os anos é assim nas primeiras semanas de Março: umas espessuras apenas mais marcadas nas axilas e nas extremidade dos ramos, que se mantêm por um dia ou dois, alimentando a nossa expectativa. Um tom e uma textura ligeiramente diferentes. Algo no ar... Já é ? Ainda não? Mas logo se dissipam as dúvidas: em todos os ramos rebentam borbulhitas farfalhudas, de onde brotam flores e folhas de tamanho diminuto.


Fotos: mdlramos 05 - Flores, folhas e frutos de lódão (Celtis australis) em março e abril .

Passado pouco tempo, os frutos, as futuras "ginginhas de rua" como dantes lhes chamavam, fazem também a sua aparição, verdes, da cor das folhas. (Só mais tarde farão a alegria dos pássaros...)
Reparei em todo este processo com mais atenção depois de ler um pequeno livro sobre lódãos (em francês micocouliers), da interessante colecção "le nom de l'arbre"* do qual transcrevo os seguintes parágrafos. Neles ficamos a saber que estas floritas não são todas iguais: há as masculinas, as femininas e as hermafroditas:
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«Vers le mois d'avril, à l'aisselle des jeunes feuilles à peine formées, naissent de petites fleurs presque invisibles. Dépourvues de pétales elles se réduisent à une collerette découpée en quatre ou cinq languettes ovales entourant les organes reproducteurs. Curieusement l'arbre dispose de trois types de fleurs différentes.
Des fleurs mâles, qui naissent à la base des jeunes rameaux. Tantôt isolées, tantôt regroupées en bouquets, elles possèdent un calice à cinq sépales lanceolées, et autant de courtes étamines qui de façon étonnante s'allongent après la dissémination du pollen.
Des fleurs femelles, solitaires ou groupées par deux ou trois à l'aisselle des jeunes feuilles. Elles se distinguent par leurs styles saillants en forme de flèche recourbée.
Des fleurs hermaphrodites, plus rares, possédant à la fois des étamines (la partie mâle) et un pistil (la partie femelle). Portées par un long pédoncule, elles sont situées au dessus des fleurs mâles.
Ces florules, qui ne durent que quelques semaines, se flétrissent avant que les feuilles n'acquièrent leur forme et leur taille définitives.
Généralement chez les angiospermes, plantes dont la graine est enfermée dans un fruit, les fleurs peuvent être soit hermaphrodites, la fleur renfermant à la fois les deux sexes, mâle et femelle, soit monoique, quand sur une même plante les fleurs mâles et les fleurs femelles sont différenciées. Quand la nature les a généreusement dotées, les plantes possèdent en même temps fleus mâles, fleurs femelles et fleurs hermaphrodites. Elles sont trimonoiques (trois sexes dans une même habitation). C'est le cas de certains érables et du micocoulier.» Lionel Hignard, Le micocoulier, p. 16. "le nom de l'arbre"* (ed. Actes du Sud)

* colecção iniciada em 1997, já tem cerca de duas dezenas de números publicados. A Temas & Debates edita desde 2003 a versão portuguesa destes pequenos manuais, na colecção homónima "o nome das árvores". Já aqui falámos destes livrinhos preciosos.
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Ver com mais detalhe as flores do lódão na página sobre o Celtis australis do Herbari Virtual de les Illes Balears (informação via Húmus).
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